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Entre​-​2​-​Rives

by BLUES'UP

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1.
Mes rêves 04:29
Des souvenirs brûlants,  Ardents comme des soleils Au détour de l’instant L’après-midi si clair    On entend les silences Le soleil dans le pré Je laisse tout venir Ceux qui m’ont tant donné Rien ne change vraiment  Qu’importe tout le temps Que j’ai pris pour rêver Libre d’imaginer Je me trouve au croisement Du don de ces aînés  Autour de chaque gens Qui m’ont encouragé Peu importe notre âge Ce qui compte c’est le lien Comme on aime on partage Comme on vit on devient Plantée au fond du cœur La même graine de bonheur Continue de germer Nourrie par cette terre  Immobile tel un sage Qui a trouvé la voie J’écoute ma mémoire  J’inspire et te revois Qu’importe d’avoir mon âge  Qu’importe d’avoir le tiens Le plus beau des Sillages On le trace à deux mains Cette joie dans mon blues Tout ce feu que j’éprouve  Y’en a toujours pour toi Ton souffle est dans ma voix Au son de ces musiques  Que je plaque de mes doigts Je vais sans nostalgie Je sais ce que je dois Peu importe notre âge Ce qui compte c’est le lien Comme on aime on partage Comme on vit on devient
2.
Oxygène 03:24
Cette simple étincelle qui mène à ce grand tout Big bang sans mise en scène, être là devant vous ! Sous le sunlight nocturne à rimer sous les spots,  La rumeur de Neptune, le sourire de mes potes ! Dans ce train musical En vertige cardinal... Une inspiration, Un effet papillon, Un partage de passions   Pour de nouvelles scènes Oxygène Tout est devenu plus grand, on est prêt à tout dire, On va pas faire semblant, et encore moins faiblir. À l’écoute ce soir, ensemble en cet instant... Moi c’est dans votre regard que se trouve mon présent ! REFRAIN Je l’ai au fond du coeur ce truc qui bat en vous, C’est la même chaleur, brûlante comme un mois d’août  ! Dans la salle et sur scène s’effacent les différences, C’est le même oxygène mais sans indifférence.  REFRAIN
3.
Presqu'ile 03:17
Du haut de mon ciel,  Survol de presqu’île, Après les gratte-ciel, De l’immense ville. Deux bras sur la mer Tendues vers le large, Je descends des airs  Vers les longues plages. Sans contre courant, je vais à la nage, Moi qui suis l’enfant de ces grands rivages. Les trois îles d’or Sur l’azur velours, Et l’anse du port Saluent mon retour Au dernier virage, Ultimes rayons, Et dans l’air du large  Se pose mon avion. Sans contre courant, je vais à la nage, Moi qui suis l’enfant de ces grands rivages. Coup d’œil vers le nord Depuis le tarmac : Le massif des maures Le ciel écarlate ! Mon coeur fait un bond ! Ce soir je retrouve Mes vieux compagnons,  Pour chanter un blues ! Sans contre courant, je vais à la nage, Moi qui suis l’enfant de ces grands rivages. Demain je repars  Pour l’outre-Atlantique  Goûter au nectar  Des autres musiques. Je serai serein, Sûr de mes racines ; Le coeur des copains Et ces terres salines. Sans contre courant, je reprend le large, Moi qui suis l’enfant de ces beaux rivages.
4.
Manhattan 03:31
MANHATTAN Avenue de Manhattan, je suis mon tempo Le beat du macadam, cadence dans la peau Je respire l’énergie autour de moi A New York, je me sens un peu Roi Hier c’était Paname, ses rues, son métro Le blues dans toute mes gammes, au cœur des morceaux Dans les caves et les clubs enfumées Noctambule à Saint-Germain-des-Prés Et je marche, pavé de belles inconnues Je me perds sans aucun but, dans tes rues Je me fonds dans les gris et dans les sons Deviens partie du décor, sans effort ! West side en ligne de mire, le parc dans le dos Le trottoir m’inspire, des fa et des do Je fredonne une rengaine et tout me va La chanson au rythme de mes pas Gratte-ciel comme un empire, valse des égos Mais moi ce qui m’attire, c’est le bleu là-haut Poésie survoltée court sous ma peau Comme un swing vertical pour mes mots Et je marche, pavé de belles inconnues Je me perds sans aucun but, dans tes rues Je me fonds dans les gris et dans les sons Deviens partie du décor, et j'adore ! Ce soir le Sugar Bar, demain le studio J’improvise une histoire au gré des solos Notes à notes le groove entraine mon flow Antidote qui repousse mes fardeaux Demain pourra mentir, poser son véto Et sans vouloir prédire ni sans faire l’idiot Je t'attends assis derrière mon piano Noires et blanches dessinant mes compos Et je marche, pavé de belles inconnues Je me perds sans aucun but, dans tes rues Je me fonds dans les gris et dans les sons Deviens partie du décor, c'est trop fort !
5.
Réservoir Inépuisable, Énergie de ces immenses avenues, De ces doigts gigantesques tendus vers le ciel ! Des cohues et des soudains silences, Des souffles de vapeur expirés de la gueule des trottoirs. Je m’inspire… C’est un blues en pression qui monte en moi ! Mon œil est partout, vorace, avide de contours de formes et de couleurs, voltigeur insatiable ! Sur le macadam le beat de mon pas : tic tac Tip tap et hop ! New York ! Mes mains devenues électriques jaillissent de mes poches : je veux déjà saisir ce que je vois au loin ! Prendre et caresser la rugueuse carapace du ciment, le dos de la ville qui s’étale partout. Gris et ors ! Ombres et soleils se partagent les rues. Et sur la peau des gratte-ciel ces éclats de sourires qui me font de l’œil... Perdu dans la ville ? Non ! Je ne suis jamais seul ici. Toi qui marche, toi que je croise, je ne sais pas qui tu es, mais je partage ta liberté d’être qui tu veux, là, tout de suite, à cet instant précis ! Chaleur anonyme, complicité tacite d’inconnus. J’ai fraternisé avec vous tous en posant un pied dans la rue ! Manhattan est notre nom de famille. Ici l’enthousiasme est fédérateur. Quelque part dans ce flot bouillonnant vivent mes accords. Je les ai entendus portés aussi par d’autres voix que la mienne, d’autres talents : il y a ceux que j’ai rencontrés hier, et ceux qui m’attendent demain. Je suis leur porte-parole comme ils sont le miens.  Pour chacun un morceau du puzzle. Pour chacun un territoire à partager ! Tandis que je marche et sillonne les quartiers, tandis que je vais partout portant mon enthousiasme, clamant à ceux dont les mains savent ouvrir quelques portes, clamant dis-je, plaidant même la cause de ma Musique, l’idée vient–et je sais qu’elle est vraie, comme le sang dans les artères de cette miraculeuse cité–: Nous serons artistes fédérés, shérifs de nos savoir-faire, nous seront avocats au barreau de nos créations ! Ma voix portera la leur et leur chant sera le miens.
6.
88 Touches 03:49
Cet instant est mine de rien Solennel mais serein, Nos moments de retrouvailles... Quand plus rien n’est banal Les voyants sont au rouge Et la porte est verrouillée        Dans mon studio rien ne bouge  Le décor est bien planté. Livre moi donc à ces notes verticales  Qui vibrent fort au fond de mes entrailles Quand ta voix et la mienne se mêlent en partitions Livre moi donc…        Quand l’aube des notes surgit La belle éclaboussure Dans le silence de ces murs C’est tout mon corps qui frémit  Livre moi donc à ces notes verticales  Qui vibrent fort au fond de mes entrailles Quand ta main et la mienne se mêlent en suggestions Livre moi donc…        La mélodie est là  On se prend dans les bras On peut rire et pleurer  Je me prend à rêver Livre moi donc à ces notes verticales  Qui vibrent fort au fond de mes entrailles Quand ta voix et la mienne se mêlent en partitions Livre moi donc… Rien n’sera comme hier Et pourtant cette terre Continue de tourner         De chaque jour composer
7.
Camion 03:47
Quai trempé de soleil, badaud le nez au ciel, L’œil qui cligne, dans ta main ; une pêche de vigne. L’asphalte s’étire comme un chat, Sur ta peau estivante l’azur rayonne comme un drap... Chaud ! Un bruit musical c’est Blues’up qu’on installe Un quart de tour sur terre, La nuit de fonte viendra lourde, des dessous de la mer. Apparition soudaine, dans son fuselage noir Un camion façon scène se place pour le soir… Quelques notes offertes au génie qui t'habite, En espérant du soir le plus beau des concerts. Promesse musicale quand le son s’installe Un quart de tour sur la terre, La nuit de fonte viendra lourde, des dessous de la mer. La rumeur a changé et les ombres apparaissent,  Le ciel s’est effondré sans un seul Sos Ton pied nu sur le sol, une prière sans parole, Tu te mets à danser… Insecte musical, c’est le blues qui s’installe Un quart de tour sur la terre La nuit de fonte est là si lourde, A en renverser la mer. Un rythme  intemporel coure  maintenant sous ta peau, L’air redevenu léger a levé son drap chaud. Et te voilà si belle captive de son show ! Écoute le chanter… Ces heures musicales, quand le jour détale Un demi tour de la terre La nuit de fonte effaceuse de frontières Vient t’entraîner à rêver.
8.
Mmmh, La chaleur déposée sur ma joue, Les yeux clos... Le soleil de Presqu’île irradie sur ma peau. Mes yeux clos, Naufragé bienheureux de l’après-midi clair, Je suis les bras en croix allongé sur ma terre. Au soir des grandes scènes serais-je encore à hier ? A mon piano En cet instant magique quand le groupe nous emmène, Sur un solo Je le sais être seul au soleil silencieux, Je le sais être seul et pourtant bienheureux, Mmmh, Je me vois déjà répondant à l’appel, Aux caresses, De ces moments complices que l'on s'offre en musique, Nos promesses De nos inspirations, variations fraternelles, Je veux dire avec lui ce qui m'est essentiel Qu’il me suffise enfin de rouler Sur le flanc, D’ouvrir les yeux Porter loin mon regard sur le doux scintillement, Rêver un peu Je ne saurais faire taire ce qui fait mon bonheur, Mais comment résister à ce maître chanteur ? Mmmh, Je me lève mon ami ! Vois, je quitte la plage Tous mes pas Laissant le bruit du vent s’évader vers le large Vont vers toi Le soleil de Presqu’île a irradié ma peau, Je succombe à ton jeu, toi mon maître piano
9.
Elle, pourtant je l'aime Regardez-là - Sait-on pourquoi Si différente quelquefois Elle, pourtant elle m'aime Regardez-moi - Cette idée-là Peut on aimer quand on ne se ressemble pas ? Ni son goût pour les roses Ni les robes qu'elle ose Ses regards égarés Ne peuvent me ressembler Elle, pourtant je l'aime Regardez-là - Sait-on pourquoi Si différente quelquefois Elle, pourtant elle m'aime Regardez-moi - Cette idée-là Peut on aimer quand on ne se ressemble pas ? Et de ses yeux fardés à sa taille cambrée à la seule vérité Son tout m'est étranger Elle, tu vois je l'aime Elle m'apprend ça - Ouvrir ses bras Ne pas mettre l'amour en carême Elle, celle que j'aime Quand je la vois - J'me dis tout bas Qu’on peut s’aimer quand on ne se ressemble pas ? C'est comme une idée neuve Dont je parfais la preuve Pour vivre la différence Comme une simple chance
10.
ECHOS-LOGIQUES Faut-il voir le monde plier sous la menace Sentir la terre qui gronde et faire suinter la glace Attendre avec mépris que la nature s’agace Suffoquer sous la plainte du désert qui grandit Regarder sans mot dire les glaciers s’évanouir Pâlir sous le déluge des eaux sortant du lit Echo logique D’une larme synthétique D’un monde crocodile Pris la main dans le sac Et si l’homme s’impliquait sans faire l’opportun Dans des choix citoyens pour rendre à notre terre Son rôle de nourricière territoire qui répond Aux attaques perpétuelles de nos cieux qui révèlent La percée sans mystère du dôme qui s’épuise Sous l’indice qui attise le violet affolé Echo logique D’une larme synthétique D’un monde crocodile Pris la main dans le sac Debout et gardons-nous de ces jours si sombres Punissant nos enfants de ne pouvoir vraiment Recourir à des tiers pour l’univers d’hier Et si l’humanité se plaisait à rêver se son humilité Il est temps pour chacun de pouvoir prendre enfin Son courage pour demain Echo logique D’une larme synthétique D’un monde crocodile Pris la main dans le sac
11.
Patience 03:52
Je ne croyais pas si facile 
De perdre le fil quand tu t’en vas Tout me parait si futile
 Je marche mais je n’avance pas On m’interroge, je fais mine
 De prendre les choses comme elles viennent Mais sous un air serein mon esprit fulmine Je ris et je pleure, de même Tout est faussé, je suis tombé de haut
 J’étais pourtant certain de tenir sur mes jambes C’est insensé, j’ai la tête sous l’eau
 Je ne suis plus que quelqu’un qui me ressemble Si tu voyais ma bobine
 Tu penserais que j’suis devenu fou Mais n’ai pas d’inquiétudes, tu devines Je suis fou de toi et c’est tout Les jours passent tout est tranquille Après tout, rien n’est dramatique
 Mais il m’est difficile de rester statique Quand ma moitié est en exil Tout est faussé, je suis tombé de haut
 J’étais pourtant certain de tenir sur mes jambes C’est insensé, j’ai la tête sous l’eau 
Je ne suis plus que quelqu’un qui me ressemble Je ne croyais pas si facile
 De perdre le fil quand tu t’en vas Tout me parait si futile
 Je marche mais je n’avance pas Je marche mais je n’avance pas Je marche mais je n’avance pas

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« Un voyage dans mes expériences et émotions proposé par les textes de Loïc Bataille pour ce nouvel album : Entre -2- Rives ! Des rivages de la Presqu’ile de Giens aux contours de Manhattan, ces lieux, ces gens qui vous inspirent, et cette musique qu’il faut laisser venir, pour mieux vous l’offrir… »

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released April 8, 2022

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